Affichage des articles dont le libellé est tourisme. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est tourisme. Afficher tous les articles

dimanche 11 juin 2023

Rénovation du Parc de la Méditerranée

En empruntant la corniche de la Coudoulière, vous avez remarqué que l'accès au parc de la Méditerranée était fermé pour cause de travaux de rénovation. Ces travaux - dont le montant s'élève à plus de 4,3 millions d'euros - ont débuté fin mai 2023 et devraient s'achever fin avril 2024.

Le chantier a été clôturé par des barrières métalliques, mais aux abords on peut voir que des murets en agglomérés ont été cassés, des grillages enlevés et des végétaux (roseaux et lauriers) coupés.

 

A l'intérieur du parc, on distingue, juste après après le bassin, des tas de terre et de gravats amoncelés par les engins de terrassement.

Quatre semaines après, le paysage a encore changé avec l'utilisation massive d'engins de chantier...

La station de vélos à assistance électrique en libre service, qui était située à l'entrée du parc, a été démontée pour être installée à côté de la station de recharge des voitures électriques se trouvant dans le parking paysager, face au parc.

Cependant, pour les piétons, l'accès à la batterie du cap Nègre, au restaurant-buvette le Niglo et au Karting pour enfants, par la voie privée, a été conservé. 

Ce vaste chantier sera un coup de lifting pour ce parc créé il y a 35 ans et dont l'ambition est d'être encore plus grand, plus beau, plus ludique et par conséquent plus familial (NOTES 1).

NOTES 1
- création de jardins botaniques thématiques, avec 200 espèces végétales d'origine méditerranéenne, et d'ailleurs (NOTES 2) (NOTES 3);
- le bassin aux carpes koï sera conservé et agrandi ;
- face à la grande étendue de gazon qui sera préservée, installation d'une scène pour accueillir des concerts ;
- pour les tout-petits, un petit théâtre en bois, va prendre place dans la pinède ;
- l’aire de jeux pour enfants sera entièrement remplacée ;
- création d'un "bowl", dans l'actuelle prairie, après le Niglo pour les amateurs de glisse urbaine (trottinette, skate, roller, BMX).

NOTES 2
- un jardin aride de cactées (nord du Mexique, Arizona, Californie) ;
- un jardin de lave (îles Canaries, îles des Açores) ;
- un jardin d’acclimatation (fynbos et steppe d’Afrique du Sud, Australie) ;
- un jardin méditerranéen ;
- un jardin des embruns ;
- un jardin aquatique (végétaux de berges et immergés).

NOTES 3
Au total seront plantés :
- 130 arbres ;
- 22.185 arbustes, vivaces, graminées et bulbes ;
- 3.161 jeunes plants forestiers ;
- 6.100 m² de prairie et prairie sèche.

SOURCES
Article de Var-Matin publié le 11/05/2023.

PHOTOS
RHP Collection.

Photographies additionnelles

Les toilettes en pierres sèches

Le "bowl" pour les amateurs de skate, roller, BMX...


 

lundi 8 mai 2023

Safari pédestre autour des lacs de la Coudoulière

Date : 4 mai 2023 - Durée : 4 heures (14h15 - 18h15)

Ce matin du 4 mai, je reçus sur mon smartphone un MMS de Jean-Paul me demandant quel était le nom de l'échassier figurant sur la photo jointe au message. Je lui répondis que c'était une échasse blanche et me mis en quête d'organiser dans l'après-midi, un circuit photos autour du lieu où elle avait été aperçue.

En cherchant dans mes archives je constatai que la dernière photo prise de ce petit échassier remontait à juin 2012, d'où l'intérêt suscité par cet évènement inhabituel. 

Donc, comme dit plus haut, départ du domicile à 14h15. 

A peine sorti de chez moi, sur le mur crépi de l'immeuble était posé un insecte ailé. Photographies rapides au flash de l'insecte vu de dessus et latéralement pour identification.

Grâce à la présence d'une écaille plate et dressée, située entre le thorax et l'abdomen, on peut dire que nous sommes en présence d'une fourmi ailée. Appartenant au même ordre (Hymenoptères) que les abeilles et les guêpes, cette fourmi gâte-bois (Camponotus ligniperda) affectionne les troncs d'arbre en décomposition.

Camponotus ligniperda (vu de dessus)

Camponotus ligniperda (vu latérale)

Il ne s'agit pas de se laisser distraire par du menu fretin, aussi intéressant soit-il, donc direction le lac long où a été vu le petit échassier.

L'échasse blanche est bien là, en train de picorer le gazon sur lequel vit un microcosme constitué d'insectes et d'autres petits animaux. Elle ne semble pas perturbée par le passage sur la route des véhicules passant à quelques mètres d'elle. Je reste sur le trottoir, de l'autre côté de l'avenue du Lac, pour ne pas l'effrayer et la photographier en utilisant le zoom à outrance. Impassible, elle continue à chercher pitance dans l'herbe, se déplaçant vivement grâce à ses longues pattes.

Ce sont deux douzaines de photos de bonne facture que je pris du petit échassier connu sous le nom scientifique de Himantopus himantopus.

Himantopus himantopus

Himantopus himantopus ayant capturé un lombric

Continuons l'exploration. Direction le bout du lac, là où il y a une source l'alimentant. 

Une cane colvert (Anas platyrhynchos) surveille ses cinq petits canetons qui fouillent vivement la vase de surface riche en planctons. Elle a fort affaire avec ses rejetons turbulents qui s'éloignent d'elle, sans se soucier des dangers qui peuvent survenir à tous moments.

Maman Anas platyrhynchos a fort affaire avec ses cinq canetons

Anas platyrhynchos femelle avec un de ses canetons

Un mouvement dans l 'eau. S'agirait-il d'un gros black-bass attiré par le bruit que font les canetons sur l'eau ? En fait ce sont des grosses carpes koï qui, elles aussi, farfouillent la vase pour se nourrir.

Carpe koï blanche et rouge

J'enjambe le ru pour contourner le lac long et entamer le retour par le chemin de berge. Deux tortues de Floride (Trachemys scripta) se prélassent au soleil. Ayant entendu le crissement de mes chaussures sur le gravier, elles lèvent la tête pour apprécier la nature du danger... puis continuent à somnoler et faire bronzette !

Trachemys scripta se prélassant au soleil

A mi-chemin, des goélands leucophées (Larus michahellis) s'agitent sur l'eau comme pour se débarrasser du sel marin déposé sur leurs plumes lors de leurs activités en mer.

Larus michahellis s'agitant sur l'eau

Me voilà arrivé près des deux ilôts. Là il y a toujours des couples de colverts (Anas platyrhynchos), des canards de Barbarie (Cairina moschata) et une multitude de pigeons bisets (Columba livia) qui s'avancent vers les promeneurs pour quémander un bout de pain.

Anas platyrhynchos mâle

Couple de Cairina moschata

Les volatiles n'insistent pas car je n'ai pas d'aliments pour eux. D'ailleurs un panneau informatif indique qu'il est interdit de nourrir les animaux et qu'elles en sont les raisons.

Je traverse l'ancien chemin vicinal de la Coudourière (avec deux R s'il vous plaît) et me retrouve sur le petit pont en bois. Là des demoiselles (entendez des odonates zygoptères !) se réunissent sur les roseaux pour s'accoupler. Ce sont principalement des agrions élégants (Ischnura elegans) reconnaissables à l’extrémité de leur abdomen, marqué de bleu ciel lorsqu'ils sont arrivés à maturité.

Ischnura elegans mâle

Ischnura elegans femelle

Alors que je me trouvais sur le pont en train de photographier ces charmantes demoiselles, surgit un serpent brun et noir d'environ 1m20 qui se faufila entre les nymphéas et pénétra dans le massif de roseaux où il disparut. C'était une couleuvre à collier (Natrix helvetica), bonne nageuse et bonne chasseuse à la recherche de proies, dans la végétation le long des berges ou dans l'eau.

Natrix helvetica se déplaçant sur les nymphéas

Natrix helvetica (détail)

De l'autre côté du pont, une gallinule poule d'eau (Gallinula chloropus), ignorant le danger tout proche, avait quitté les roseaux où elle avait nidifié, pour aller se nourrir de graines.

Gallinula chloropus cherchant des graines au sol

Tournoyant dans le ciel, des échassiers non identifiés cherchaient dans les grands arbres des branches hautes où se poser. Il y avait de fortes chances pour qu'ils aillent se poser sur les arbres face au Rouveau. Je décidais alors de partir sur ma gauche et emprunter la berge extérieure du lac de l'anneau.

Chemin faisant, je croisais les habituels pigeons domestiques (Columba livia) que côtoyait un pigeon blanc bagué.

Columba livia blanche baguée

Mêlées aux pigeons domestiques, des tourterelles turques (Streptopelia decaocto) étaient venues chercher des graines sauvages dissimulées dans la pelouse verdoyante.

Streptopelia decaocto

En scrutant les cimes des arbres, je remarquais deux gros pigeons haut perchés. Ce n'étaient pas des pigeons domestiques mais des pigeons ramiers (Columba palumbus). Ils se tenaient dans l'ombre des feuillages, à peine éclairés par les rayons obliques du soleil.

Columba palumbus perché sur une branche

Columba palumbus (détails de la tête)

Chemin faisant j'arrivais près des grands arbres où avaient habitude de se reposer les grands échassiers, lors de leurs migrations. Plusieurs oiseaux étaient posés sur les branches majeures. Les sujets étant éloignés, je pensais avoir affaire à des hérons pourprés (Ardea purpurea), mais dès la première photo obtenue au zoom maxi, je reconnus les bihoreaux gris (Nycticorax nycticorax).

Ils se tenaient par petits groupes, sur les plus hautes cimes des arbres, de telle sorte qu'on pouvait les apercevoir de loin. Ces oiseaux-là sont d'une méfiance inouïe. Il suffit que l'un de leurs congénères donne l'alerte pour que tout le groupe s'envole ! De plus ils sont attaqués par des corneilles noires (Corvus corone), territoriales, qui les font fuir !

Néanmoins, malgré ces aléas et la distance de prise de vues, je pus faire une dizaine de photos exploitables car jusqu'à présent je n'avais photographié que des individus isolés, la dernière photo d'un bihoreau gris remontant à avril 2015.

Nycticorax nycticorax haut perchés

Nycticorax nycticorax adulte (à gauche) et juvénile (à droite)

Satisfait d'une après-midi riche en évènements, je regagnais mon domicile. 

Arrivé à quelques mètres de chez moi, je remarquais un cousin (pas germain) de l'espèce Tipule à lunule (Tipula lunata) reconnaissable à la tache blanche sur ses ailes. Ce diptère a l'apparence d'un gros moustique, mais rien à craindre, ce n'est pas un insecte piqueur.

Tipula lunata a l'apparence d'un gros moustique

Tipula lunata (gros plan)

Voilà, mon périple touche à sa fin. Il aura duré 4 heures. Je l'ai débuté avec un insecte et je le clos avec un autre insecte, ainsi on peut dire que la boucle est bouclée... 

Photos : RHP Collection

samedi 1 octobre 2022

Le yucca géant du parc de la Méditerranée

Lorsqu'on pénètre dans le parc de la Méditerranée de Six-fours-les-plages, on peut admirer - sur sa droite - un majestueux arbre exotique de la famille des Agavacées. C'est un yucca géant (Yucca elephantipes gloriosa) qui pousse au pied des Lantana, devant un groupe de pins pignons (ou pins parasols) et face à plusieurs variétés de palmiers (dattiers, des Canaries, Washingtonia, Doum, à chanvre ) importés des zones tropicales de Chine, du Moyen Orient, des îles Canaries et d'Afrique du Nord.

Les yuccas sont originaires d'Amérique du Sud et centrale (Guatemala et Mexique principalement), et aussi du Salvador, de Cuba, de l'Utah, de l'Arizona et de Californie. C'est d'ailleurs ce dernier état des états-unis d'Amérique qui est cité dans la fiche signalétique de ce yucca pied d'éléphant. Il doit son nom à l'écorce de son stipe (tronc) qui rappelle la patte du plus grand pachyderme terrestre.

Cet arbre est formé d'un tronc brun foncé couronné de touffes de feuilles lancéolées pointues, ce qui lui confère une silhouette sculpturale et contemporaine. Ses feuilles de 30 cm à 1 m de long, disposées en rosettes, sont épaisses, allongées et terminées par une épine acérée.

Planté en plein air, le yucca produit au printemps et en été d'imposantes grappes dressées de clochettes d'une couleur blanc-crème. Ces épis floraux sont d'ailleurs une caractéristique fondamentale des yuccas.

Le yucca ne se taille pas. Etant une plante très résistante aux attaques parasitaires, son seul entretien consiste à enlever les feuilles mortes à la base de la plante. Les rejets pourront être enlevés et empotés pour former un nouvelle plante.

Les yuccas se plaisent en région méditerranéenne où la douceur du climat leur permet d'atteindre une hauteur de 8 mètres, sinon plus. Celui du parc de la Méditerranée devrait avoir plus de 40 ans si on se base sur la date de l'inauguration du parc municipal (1988) par M. Estève, maire de Six-fours et conseiller général du Var.

On souhaite à ce glorieux Yucca pied d'éléphant une grande longévité, lui qui a vu périr de magnifiques palmiers phoenix, victimes du charançon rouge du palmier, lui qui voit passer des milliers de visiteurs et qui se plaît si bien auprès des agaves, des aloès et des palmiers caressés par les zéphyrs du Ponant.

Photos : RHP Collection.

dimanche 28 août 2022

Navette électrique gratuite 2022

Brusc’Line Six-fours-les-plages – Navettes Gratuites

Aujourd'hui dimanche 28 août, la navette électrique reliant la Coudoulière au Brusc entame ses dernières rotations, clôturant ainsi de façon symbolique la fin des vacances estivales.

Déjà l'an passé, la navette avait acquis un franc succès en offrant aux vacanciers la possibilité d'accéder aux plages et aux calanques, gratuitement et sans s'embarrasser de leurs véhicules parfois difficiles à stationner près des plages, lors de grandes affluences de touristes.

Cette année la navette électrique, d'une contenance de 6 places, faisant le trajet de la Coudoulière au Brusc, a été opérationnelle en continu de 9h30 à 19h00, du 14 juillet au 28 août 2022 compris.

Pour signaler sa présence au conducteur de la navette, rien de plus simple : il suffit de lui faire un signe de la main quand il approche de l’arrêt matérialisé par le panneau des horaires du BruscLine !

Il y a deux circuits : le circuit A qui est celui qui nous intéresse puisqu'il dessert la Coudoulière en direction du Brusc aller et retour. Il faut compter 1 passage toutes les 20 mn. C'est un trajet en boucle desservant gratuitement toutes les plages et calanques de la Coudoulière au Brusc aux arrêts arrêts suivants : port de la Coudoulière - les Baigneurs - le Rayolet - Marestan - les Charmettes - Prud'homie du Brusc - avenue des Palmiers - Faïsses - Malogineste - Marestan - Rayolet - Baigneurs - port de la Coudoulière.

A noter que le circuit B concerne le trajet de la Gardiole à la plage des Charmettes A/R.

L'arrêt de la Prud'homie permet de se rendre au quai Saint-Pierre. Fort intéressant quand il s'agit de se rendre à l'embarcadère pour prendre la navette maritime pour l'île des Embiez, ou pour faire son marché provençal le jeudi. 

Ce service gratuit, mis en place en période estivale 2021, a été reconduit cette année pour une durée de 46 jours. 

Espérons qu'il en sera de même pour la saison estivale 2023...

Photos : RHP Collection

mercredi 22 septembre 2021

Photos de la Coudoulière - été 2021

Aujourd'hui, c'est le 1er jour d'automne... alors adieu l'été et bonjour l'automne ! C'est l'instant propice pour faire le bilan des photos prises en juillet et août 2021 au hasard de mes vadrouilles, et de vous présenter une sélection de 22 photos. Afin de mieux situer les lieux où les photos ont été prises, je les ai classées par lieux de promenade.

Le Cap Nègre

Direction le Cap Nègre, après avoir dépassé le Niglo, il y a un promontoire sous lequel est enterré un blockhaus datant de la seconde guerre mondiale. De là on a une belle vue sur la pointe du cap, le pied de la falaise, l'ancien ouvrage militaire de défense côtière, la mer bien sûr, ainsi que l'archipel des Embiez. Sur les flancs escarpés du cap poussent des figuiers de Barbarie et diverses plantes sauvages qui abritent une grande variété d'insectes. 

Le cap Nègre - le sentier menant à l'ancienne batterie

Coccinelle à sept points

La Maison du Cygne

Les jardins de la Maison du Cygne méritent qu'on s'y attarde. Outre les sculptures qui s'intègrent harmonieusement aux espaces floraux, on pourra s'intéresser aux plantes potagères et aromatiques, aux arbres fruitiers et à la roseraie.

Fleurs grimpantes

Iguane et chien d'acier

Monsieur et Madame Tonneau

Rose épanouie

Les Lacs du Domaine

Les résidents du domaine qui flânent le long des berges peuvent observer les canards colvert et les carpes koïs en train de farfouiller dans les plantes aquatiques. Ils verront aussi les tortues de Floride nager parmi les nénuphars sur lesquels se posent les libellules, et des hérons cendrés immobiles se confondant avec les roseaux.

Sculptures sur tronc de pin

Source à l'eau soyeuse

Carpes koïs

Caneton colvert

Héron cendré

Tortue de Floride

Nénuphar rose

Libellule (Sympetrum striolatum)

Lézard ayant capturé un Agrion

Dans le Domaine

Au hasard des déplacements à pied dans les copropriétés, vous entendrez roucouler tourterelles turques et pigeons bisets. Sur les massifs floraux évoluent des abeilles en quête de pollen, des papillons et bien autres insectes...

Pigeon biset

Mégachile butinant

Arbuste aux fleurs rouges

Belle dame butinant

Mures de roncier

Altea

Le port

Le port de la Coudoulière est un port de plaisance où il subsiste encore quelques vieilles barques de pêcheurs connues sous le nom de pointus. Ces pointus sont dotés d'un capian en forme de phallus, faisant partie intégrante de l'étrave et qui dans l'antiquité symbolisait la virilité et la force.

Capian de pointu

Nota : pour des impératifs de mise en page, les photos ont été redimensionnées en 800 pixels de largeur.
Dans leur format originel, prévu pour être visionnées sur des grands écrans TV au format 16/9, ces photos retrouveront sur de grands écrans l'éclat des couleurs et la mise en valeur des détails.

Photos : RHP Collection.