| | "Bas les masques", c'est le thème de l'exposition consacrée au peintre contemporain Daniel-Antoine qui a lieu du 11 avril au 11 mai 2014 à la Maison du Cygne à Six-fours-les-plages.
Quatre mannequins aux corps recouverts de graffitis ou vêtus de gilets métalliques réalisés par un grand couturier, arborant des masques africains ou ceux de la Commedia dell'Arte, donnaient le ton de cette exposition. Judicieusement disposés au centre de la grande salle vitrée de la Maison du Cygne, ils semblaient nous rappeler les origines napolitaines de l'artiste.
Daniel-Antoine est né à Toulon en 1961 et a grandi au milieu des pinceaux, des toiles et des tubes de peinture puisque son père n'est autre que le célèbre peintre Louis Arride qui fréquenta les cours des Beaux Arts de Toulon avant de se consacrer dès 1954 à l'art pictural. |
|
Les quatre mannequins |
Daniel-Antoine grandira auprès des grands peintres comme Baboulène et Clavé, ainsi qu'auprès de ceux du groupe Cinquante, tels Anfonso ou Louage...De ces fréquentations, il en tirera un enseignement fécond qui le conduira de l'étude des estampes japonaises et des icônes byzantins à cette forme d'expressionnisme abstrait qu'on lui connaît.
|
Bas les maques I |
A l'héritage culturel familial, il va apporter une suite de créativités influencées par les choses de la vie, l'art religieux, les souvenirs de son enfance et ceux des rues animées dont les couleurs ne doivent point être criardes mais chanter dans ses toiles.
|
Bas les maques II |
A une peinture académique il préfèrera une peinture anticonformiste
faite d'une technique instinctive alliant expressionnisme et
abstraction.
|
Bas les maques III |
Daniel-Antoine est un peintre inclassable qui nous invite à admirer ses créations ambigües faites de visions et de couleurs émanant de visages et de corps, sources charnelles de ses inspirations.
|
Bas les maques IV |
Une exposition à ne pas manquer car vous ne pourrez rester indifférent à ces tableaux colorés qui vous interpellent sur l'imaginaire des peuples à l'échelle planétaire.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire