vendredi 19 juillet 2013

Le CSDC, une association vigilante

Ce sigle, c'est celui du Comité de Sauvegarde du Domaine de la Coudoulière qui a tenu son assemblée générale annuelle hier matin, 18 juillet 2013, au Club-House du domaine. Ont été invités Didier PILLE, conseiller municipal socialiste de Six-fours-les-plages, et pour couvrir l'évènement, les rédacteurs de Var Matin, de Six-fours.net et du Blog de la Coudoulière.

Le bureau du CSDC composé de Mme PERRET, secrétaire, M. DERRAS, trésorier, M. LE PORT, président,
et Mme SAGNOL, vice-présidente, absente sur la photo car contrôlant les présents et représentés.
Michel LE PORT, président de l'association, après avoir présenté l'ordre du jour, lut le rapport moral d'activité dont l'action a été approuvée à l'unanimité... sauf deux voix (celles des deux conseillers syndicaux de l'ASLG !). Quant au rapport financier, il fut présenté par Maurice DERRAS, trésorier de l'association, et approuvé à l'unanimité par l'assemblée. Les membres du CA qui s'étaient tous représentés, ont été réélus, ainsi que deux nouveaux membres, absents lors de la séance.

Maurice DERRAS consultant le listage des 150 adhérents à jour de cotisation
Concernant les futurs statuts de l'Association Syndicale Libre du Domaine de la Coudoulière, Michel LE PORT rappelle que Maître HUERTAS, administrateur provisoire de l'ASLG, a chargé l'étude GILLETTA de SAINT-JOSEPH, sise à Nice, d'élaborer des statuts conformément à la loi. Le président rappelle que les statuts en vigueur sont toujours ceux adoptés en 2006, lesquels ne respectent pas les textes de l'ordonnance du 1er juillet 2004 et de son décret d'application du 3 mai 2006, et que les 2000 colotis seront convoqués par Maître HUERTAS à une réunion qui aura lieu en septembre de cette année. Jean-Marc JAUBERT, président du conseil syndical des Jardins d'Azur, précise que la désignation d'un administrateur provisoire résulte d'une décision du juge du Tribunal de Grande Instance de Toulon, suite à la procédure d'annulation des deux assemblées générales de l'ASLG tenues le 12 novembre 2011 et le 31 mars 2012, procédure instruite par Maître MAUDUIT, avocat au barreau de Toulon, à sa demande et celles de Claude GRIMAUD et des copropriétés des Jardins d'Azur AB et CDE.

Jean-Marc JAUBERT s'entretenant avec la rédactrice de Six-fours.net
S'agissant de la piscine, Maître HUERTAS a dépêché l'APAVE, organisme de contrôle destiné à assurer la sûreté des installations, qui a confirmé que la piscine olympique était conforme aux normes NF P90-306. Mais ces normes concernent uniquement la sécurité sur les barrières et clôtures des piscines. Il y a donc confusion avec les "normes de construction" avancées par l'ASLG et le Club concernant la mise en place d'un système à débordement en remplacement des skimmers, et autres travaux de mise aux normes relatifs aux piscines nouvelles ou sujettes à modifications...

Michel LE PORT après une interview faite par la rédactrice de Six-fours.net
Michel LE PORT aborde ensuite le sujet épineux du Plan Local d'Urbanisme, avec le devenir du terrain acquis par la municipalité et connu sous le nom de Zone B. Il fit état d'un courrier de Monsieur le député- maire en date du 4 septembre 2012 qui conservait la destination de cette zone telle qu'elle figurait dans le PLU annulé. Considérant que cette zone ne constituait pas un espace remarquable au sens de l'article L 146-6 du code de l'Urbanisme, elle avait toujours "vocation d'habitat, de stationnement, d'aires de jeux et de sports, d'équipements hôteliers et para-hôteliers, admettant une constructibilité avec un COS fixé à 23% et une hauteur de construction maximale fixée à 7 mètres". Et le président d'ajouter que si le PLU en cours d'élaboration faisait toujours état d'habitations et de constructions hôtelières et para-hôtelières sur la parcelle AV 1102, il demanderait comme par le passé, et avec l'accord de l'assemblée, l'annulation du PLU !

Didier PILLE en grande conversation avec Gilles ANFRAY, un adhérent du CSDC
Le ton était donné. Didier PILLE, s'appuyant sur l'expérience vécue depuis le 11 décembre 2008, date à laquelle le Tribunal Administratif de Nice a annulé le PLU 2004, dénonce les effets pervers d'une annulation globale du PLU et suggère une demande d'annulation partielle. Il précise que depuis qu'a été remis en vigueur le Plan d'Occupation des Sols approuvé le 26 juin 1996, la municipalité travaille avec un POS non protecteur des espaces verts existants sur lesquels ont du être délivrés des permis de construire !

Arrive le temps des questions diverses avec, pêle-mêle, le projet du second débouché sur le chemin de Repentance qui avait pourtant reçu l'aval de la municipalité, le manque de sécurité des trottoirs le long des voies principales du domaine, le système de barrières à l'entrée du domaine où "on rentre comme dans un moulin", l'état lamentable des lacs avec la prolifération des cératophyles, plantes aquatiques affleurant la surface des eaux, les travaux de la Maison de la Mer, l'extension sur la plage du restaurant "Tao" et le laxisme de la municipalité à l'encontre des gérants, les feux de poubelles sur le chemin de la Coudourière pour lequel le maire a promis de faire une étude sécuritaire avec la mise en place de caméras...

Les adhérents réunis autour du traditionnel pot de l'amitié
Les sujets ayant été épuisés, ce fut l'heure du pot de l'amitié qui mit fin à cette assemblée de copropriétaires soucieux de la préservation d'un cadre de vie de qualité.

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