Vents à 110 km/h : on voit encore le phare |
Quand les vents du nord et d'ouest soufflent avec des rafales pouvant atteindre les 130 km/h, quand la mer se creuse, amplifiée par la houle, alors les vagues éclatent sur la jetée du port de la Coudoulière et sur les épis. Dans le port, les embruns propulsés par les vents violents partent à l'horizontale, arrosant les embarcations qui ballotent et s'entrechoquent. Ceux provoqués par les vagues explosant sur les épis montent jusqu'à la corniche de la Coudoulière, pulvérisant sur les véhicules empruntant cette voie du littoral des fines particules salines qui obligent les conducteurs à actionner les essuie-glaces pour avoir de la visibilité.
La minute d'après : on ne le voit plus... |
Après la tempête, la plage est recouverte de divers débris amenés sur la berge par les flots. Les végétaux marins de couleur brunâtre agglutinés en gros tas et formant des banquettes sont en fait des feuilles mortes de posidonies, plantes vivaces méditerranéennes dont le rhizome est enfoui dans le sable et qui perdent leurs feuilles en automne .
Banquettes de posidonies sur la plage de la Coudoulière |
Banquettes de posidonies sur la plage des Roches Brunes |
Tout comme l'oursin noir, la grande nacre, le mérou brun et la cigale de mer, la posidonie fait partie des cinq espèces protégées vivant sur les côtes méditerranéennes françaises.
Pour en savoir plus sur les posidonies, visitez le site de Manuel Gonzalès, du Brusc.
Photos : RHP Collection
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