dimanche 23 septembre 2012

31 peintres


Ce sont une quarantaine de toiles, aquarelles, dessins et montages provenant du fonds d'œuvres de la Villa Tamaris qui sont exposées dans les salles du rez-de-chaussée de la Maison du Cygne du 14 septembre au 14 octobre 2012. C'est une sélection d'œuvres de peintres contemporains qui vous est dévoilée, parfois déroutante, mais qui a le mérite de nous questionner et de jouer sur l'abstraction.

Frédéric BRANDON - Vivement la fin des vacances (2004)
Ancien élève de l'école nationale supérieure des beaux-arts de Paris, le parisien Frédéric BRANDON, après un bref séjour en Normandie, vit actuellement à Montreuil où il a son atelier. Il a exposé ses toiles à Paris bien sûr, mais aussi dans plusieurs villes de France et du Monde. L’individu dans un contexte, la continuité de l’image dans l’image, l’image dans le cadre ou en dehors, sont autant de thèmes de recherche chers à Frédéric BRANDON que l’on retrouve dans ses différentes séries comme ici dans "Vivement la fin des vacances".


Ancienne élève de l'école nationale supérieure des beaux-arts de Paris, enseignante à l'école supérieure des beaux-arts de Marseille, Sylvie FAJFROWSKA nous livre une cire et vinyle (2005). Quant au seynois Jean-Christophe MOLINERIS, après avoir vécu auprès d'artistes new-yorkais et québecois, il est revenu travailler à la Seyne et nous présente cette composition de Bouddha appelée Octobre orange (2007).


On considère que Gérard FROMANGER, lui aussi ancien élève de l'école nationale supérieure des beaux-arts de Paris, participe au mouvement de la figuration narrative. Après le "Corps à corps", peint en 2003, il nous livre ici un "Bouche à bouche" (2004) où trompettistes et saxophonistes se reflètent dans un mélange de couleurs. Né à Caen, Ivan MESSAC vit et travaille à Paris. Lui aussi est un peintre de la figuration narrative ou du "pop art" comme en témoigne cette toile peinte en 2008 et intitulée "Crazy legs".

On regrettera que la Villa Tamaris, qui possède plus de 350 œuvres, n'ai pas exposé plus de toiles à la Maison du Cygne. Le premier étage, ainsi inoccupé, abrite une exposition intéressante sur l'argile de la Coudoulière, dix ans après sa première parution. Un clin d'œil pour rappeler que cette maison était au siècle dernier la demeure du directeur des tuileries Romain Boyer !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire