dimanche 12 février 2012

Neige à la Coudoulière / 2

Samedi 11 février au matin
Une semaine après le premier épisode neigeux, c'est un tapis plus épais qui a recouvert le sol de notre quartier, consécutivement aux chutes de neige abondantes tombées la veille en fin de soirée. Au petit matin, alors que la lune brillait encore dans le ciel, j'ai pris cette première photo, puis, lorsque le soleil a commencé à darder ses premiers rayons, je me suis rendu à l'extérieur pour prendre quelques clichés de ce paysage fascinant, mais éphémère, dont voici un aperçu.

Les deux voies de la corniche de la Coudoulière sont heureusement déneigées et la circulation automobile semble relativement calme en ce début de matinée. Entrons dans le parc de la Méditerranée ouvert depuis quelques minutes seulement.

La végétation paraît figée. Le petit bassin est gelé et on n'entend pas le chant habituel des petits passereaux. Seul le bruit de mes pas sur la neige qui crisse rompt le silence. Au delà des flots, l'île du Grand Rouveau et le sommet de l'île de la Tour Fondue ressemblent à des tâches blanches déposées sur la mer bleutée.

En contrebas du parc, la plage des Roches Brunes semble endormie, bercée par le clapot des vaguelettes, et dans le port où se reflètent les coques et les cordages des bateaux, les barques des pêcheurs rêvent aux beaux jours pour reprendre le large. Pour se rendre dans le domaine privé de la Coudoulière, il n'y a que la route littorale à traverser.

La neige est suffisamment abondante pour que les enfants s'amusent à confectionner des bonhommes de neige ou organiser de joyeuses batailles de boules de neige. Non loin de là, les platanes paraissent floqués d'un revêtement cotonneux et les branches des mimosas en fleurs croulent sous l'amas de neige. Les ramées des végétaux qui bordent les lacs où quelques canards et poules d'eau continuent à barboter, ploient elles aussi sous le poids du manteau neigeux.

Quelques canards sont sortis de l'eau pour venir se dandiner sur le sol craquant et quémander quelques miettes de pain. Quant aux petits pouillots véloces, bravant le froid, ils ont attendu que la neige fonde au soleil pour chercher dans les herbes les graines dont ils se nourrissent.

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